Ugo est architecte tendance utopiste, c’est dans son
ADN. Orphelin de révolutions avortées, nourri au lait
de théories généreuses et parfois explosives, Ugo a
aussi fait les frais de leur pratique. Pourtant, lorsqu’une
charmante employée des RG frappe à sa porte, le fils
met pour la première fois en doute le mythe fondateur
de la mort du père, ex-activiste d’extrême gauche. Sur
la piste des énigmes intactes de l’enfance, au risque
de mettre en pièces le roman familial, il reprend l’en-
quête à son propre compte, dans une étonnante chasse
à l’homme.
Au moindre geste, c’est l’histoire d’une gueule de bois identitaire, affrontée vent debout par un jeune homme qui croit à l’ivresse et qui n’en démord pas. Boris Le Roy signe un premier roman vif et solaire, entre quête initiatique et course poursuite, sur la fré- quentation des “limbes des idéologies perdues”, mais surtout sur l’exercice de la liberté d’être soi... et celui du pardon que seuls les fils peuvent accorder aux pères.
Une cavale haletante, rapide et dense, qui fond en un seul geste esthétique les fulgurances politiques d’une époque et les questionnements d’une génération privée de son propre héritage.
Photographie de couverture : © Mishu Vass
Au moindre geste, c’est l’histoire d’une gueule de bois identitaire, affrontée vent debout par un jeune homme qui croit à l’ivresse et qui n’en démord pas. Boris Le Roy signe un premier roman vif et solaire, entre quête initiatique et course poursuite, sur la fré- quentation des “limbes des idéologies perdues”, mais surtout sur l’exercice de la liberté d’être soi... et celui du pardon que seuls les fils peuvent accorder aux pères.
Une cavale haletante, rapide et dense, qui fond en un seul geste esthétique les fulgurances politiques d’une époque et les questionnements d’une génération privée de son propre héritage.
Photographie de couverture : © Mishu Vass